La psychomotricité auprès du jeune enfant

Voici quelques exemples d’indications en psychomotricité chez le jeune enfant :

• Retard de développement psychomoteur
• Prématurité nécessitant un accompagnement
• Trouble de la régulation tonique / Hypotonie / Hypertonie
• Un développement psychomoteur dysharmonieux
• Handicap
• Difficultés de communication
• Difficultés relationnelles
• Agitation psychomotrice
• Réflexes archaïques persistants au-delà de leur période d’intégration

Le bilan psychomoteur du nourrisson :

Après l’entretien initial, le bilan psychomoteur est effectué, en présence d’un ou des parents, au moyen notamment du test BL-R (Brunet-Lézine Révisé) qui explore les compétences et les difficultés de l’enfant dans les domaines suivants : postural et locomoteur, coordinations oculo-manuelles, langage et sociabilité. Les observations des qualités relationnelles du bébé, de ses explorations dans l’espace du cabinet et de ses états tonico-émotionnels complètent cette évaluation.

Avant 3 ans, le jeune enfant est dans une période de développement intense. Aussi, le profil dégagé par le bilan correspond l’état des lieux des compétences de l’enfant à un moment donné et ne présente donc pas de caractère définitif.

Les séances de psychomotricité auprès du jeune enfant :

A l’issue du bilan psychomoteur, des séances de psychomotricité peuvent s’avérer nécessaires.  Il s’agira de proposer au bébé des expériences enrichissantes pour son développement, de lui fournir des stimulations adaptées à ses besoins et de le guider dans ses acquisitions psychomotrices.

Les séances se déroulent en présence des parents afin de sécuriser le bébé. Lors de celles-ci le psychomotricien peut aussi transmettre des conseils aux parents pour accompagner le développement de leur enfant (informations sur le portage, sur les jeux et les sollicitations adaptés aux niveaux d’évolution motrice de l’enfant, recommandations concernant le sommeil et la propreté…).