Pour qui ?
4 à 5 enfants de cycle 3 (CM1 - CM2 - 6ème) et éventuellement CE2 présentant des difficultés d'écriture voire une dysgraphie pouvant s'exprimer par une écriture lente et/ou illisible et/ou coûteuse et/ou douloureuse.
Quand ?
Les mercredis à 17h durant 50 minutes.
L'inscription constitue un engagement pour la période de mi-octobre à la fin de l'année scolaire.
Pourquoi ?
Après 15 années d'expérience notamment dans l'accompagnement des troubles de l'écriture et après avoir suivi plusieurs formations sur cette thématique, j'ai constaté que la rééducation de l'écriture est plus difficile pour les élèves de cycle 3 qu'elle débute ou se poursuive sur cette période.
En effet, cela fait plusieurs années que l'écriture leur ait difficile et coûteuse. Ils ont déjà fournit beaucoup d'efforts par eux-mêmes ou dans un contexte de rééducation individuelle et nombreux sont les patients dont le rapport à l'écriture se complexifie entraînant parfois un refus d'écrire, des compensations hypertoniques générant des douleurs ou un déni sur le caractère illisible de leur écriture.
Ainsi, en rééducation, il est souvent plus difficile de mobiliser ces enfants et les progressions sont plus lentes.
Parallèlement, il s'agit d'une période où la construction identitaire de l'enfant passe beaucoup par l'imitation des pairs et le sentiment d'appartenance à un groupe. Compte-tenu de ces éléments, ce groupe de rééducation de l'écriture à destination des élèves de cycle 3 prend tout son sens !
Quels objectifs ?
L'objectif est de viser une écriture fonctionnelle que l'on peut définir ainsi :
Comment ?
Pour certains, il s'agira peut-être aussi de travailler la vitesse d'écriture (notamment avec la méthode des d'accélération des trigrammes) et la personnalisation de l'écriture. Cette dernière est une étape naturelle du développement de l'écriture intervenant le plus souvent en CM2 pour les filles et en 6ème pour les garçons. Elle consiste notamment à mixer alphabet script et cursif ce qui augmente considérablement la vitesse de l'écriture. Cela soulage aussi souvent l'enfant dysgraphique de pouvoir adopter des programmes moteurs simplifiés sur des lettres cursives qu'ils n'ont jamais réussi à bien automatiser.
Divers jeux autour de l'écriture (codes secrets à déchiffrer, créations d'histoires farfelues...) et de l'expression seront des prétextes ludiques pour travailler ces notions, maintenir leur motivation et leur permettre d'éprouver du plaisir dans l'activité d'écriture.
Des objectifs ciblés individualisés seront établis pour chaque participant.
Des fiches d'exercices (de courte durée) à pratiquer à la maison seront régulièrement transmises.